20/11/2025 reseauinternational.net  3min #296790

 Mexique : Une opération digitale payée derrière la marche de la génération Z

Mexique : Claudia Sheinbaum, la marche de la génération Z et l'extrême droite

par Victor Toledo

Dans une action de pire cynisme, l'extrême droite du pays a monté, le samedi 15 novembre sous le nom de «marche de la génération Z» une vitrine qui a été ponctuellement enregistrée, commentée, fêtée et multipliée par les principales plates-formes conservatrices du pays comme El Financiero, revista Merca2.0, Uno TV, El Sol de México, W Radio, N+, ADN40, Tv Azteca, CNN, El Universal, Reporte Índigo, Telediario, Récord, SDP noticias, Ovaciones, Generación Z et d'autres.

Carlos Zenteno (El Soberano), dans une vidéo publiée sur TikTok et intitulée «La marche artificielle du 15 novembre mise à nu» fait une analyse détaillée et très documentée de la façon dont cette soi-disant marche a été annoncée à partir du 3, du 7, du 12 et du 19 octobre par des porte-parole de l'extrême droite mexicaine pour soi-disant demander la révocation du mandat de Claudia Sheinbaum, et contre la Quatrième Transformation.

C'est une opération coordonnée, financé et amplifiée par des agents politiques, patronaux, immédiat, tique de droite, mexicain et étranger. On ne peut pas ne pas signaler que les vidéos qui accompagnent ces appels sont manipulées pour faire apparaître une assistance massive, comme on peut le vérifier sur les mobilisations qui ont eu lieu à Mexico, à Aguascalientes, à Guadalajara, à Monterrey, à Tepic, à Chihuahua, à San Luis Potosí, à Morelia, à León et à Xalapa.

Toutes ces marches, sans exception, ont eu une caractéristique commune : elles ont fini de façon violente et étaient dirigées contre les policiers qui ne portaient que des boucliers. Ces actions, selon le ministère de la Sécurité citoyenne, ont fait 100 blessés parmi les policiers et 20 parmi les civils et provoqué 40 arrestations. Comme la président elle-même l'a signalé lors de sa conférence matinale d'hier, les autorités respectives doivent enquêter sur tous les sujets qui ont agi simultanément dans 10 villes, et, le cas échéant, les juger et les sanctionner. Tout conformément aux lois du pays.

Les réseaux sociaux de ce «mouvement» exigent la révocation du mandat de la présidente Claudia Sheinbaum et du gouvernement de la Quatrième Transformation qu'ils qualifient de «narco-État», selon la gigantesque banderole déployée sur les grilles du Palais national au Zócalo de Mexico. Et on ne peut ignorer le rôle de Donald Trump qui a accusé sans cesse le gouvernement du Mexique d'être contrôlé par les cartels de la drogue ou d'être «allié» avec eux, une idée qui a été reprise par son fils Barron et qui mérite une intervention.

Dans ses marches, soi-disant de jeunes, il y en avait mais peu et on a noté la présence absurde d'une grande quantité d'adultes, comme Vicente Fox, Claudio X. González, Emilio Álvarez Icaza, Alessandra Rojo et la grand-mère de Carlos Manzo.

Les organisations de la marche ont appelé à la réaliser dans 50 villes et rendu publique une pétition de «réforme institutionnelle» en 12 points, tous farfelus et irréalisables parce qu'ils sont faits sans les partis politiques sous le soi-disant contrôle d'un pouvoir exclusivement citoyen.

En somme, pour tout ce qui a été dit, aujourd'hui, nous, les 80% de Mexicains qui approuvons le gouvernement de la Quatrième Transformation, devons serrer les rangs autour de la présidente Claudia Sheinbaum.

source :  Resumen Latinoamericano via  Bolivar Infos

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